Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHI (Bordeaux)
Sommeil normal et pathologique
Dans la principale classification des troubles du sommeil, la Classification internationale des troubles du sommeil, troisième édition (ICSD- 3), les critères de diagnostic sont très hétérogènes entre les catégories de troubles du sommeil. Structurer une définition de ce qu’est un trouble du sommeil pourrait faciliter une meilleure compréhension de la structure conceptuelle de cette classification particulièrement pour la médecine dentaire du sommeil.
En se basant sur les critères de la dysfonction préjudiciable et sur une analyse rigoureuse des critères de chaque trouble de l’ICSD-3, nous proposons qu’un trouble du sommeil pourrait être défini comme « un syndrome caractérisé par une manifestation cliniquement significative du sommeil, des perturbations du sommeil, de l’éveil ou de l’éveil-sommeil dues à un dysfonctionnement des changements coordonnés de l’organisation fonctionnelle dynamique du cerveau entre le som- meil et l’éveil ou d’autres processus physiologiques pendant le sommeil qui optimisent la physiologie, le développement, le comportement et la santé, et associées à une détresse et/ou un handicap significatifs ou à un risque significativement accru de détresse ou de handicap, qui ne s’expliquent pas entièrement par des circonstances environnementales inadé- quates pour le sommeil ».
La part « physiologique » de cette définition générale nous conduira à présenter les bases de la régulation et des méca- nismes du sommeil et ces possibles altérations. La part « préjudice » de cette définition générale nous conduira à présen- ter précisément comment la clinique peut évaluer la détresse ou le handicap en lien avec les altérations du sommeil. Enfin nous présenterons le rôle des classifications comme « carrefour épistémique » pour la clinique et la recherche.
Emmanuel d’INCAU (Bordeaux)
La médecine dentaire du sommeil
Le sommeil est un état physiologique, réversible et adaptatif qui assure différentes fonctions fondamentales telle que la maturation cérébrale, la cognition, la régulation émotionnelle, la sécrétion hormonale, la régulation du système immunitaire, etc. Ces différentes fonctions peuvent être perturbées en présence de troubles du sommeil ce qui peut entrainer des répercussions majeures sur la santé, le bien-être, la scolarité, la vie sociale et professionnelle ainsi que d’importants coûts économiques. Il est donc fondamental que les professionnels de santé soient formés à la médecine dentaire du sommeil (MDS) qui se consacre à l’étude des causes et des conséquences bucco-dentaires et maxillo-faciales de certains troubles du sommeil ainsi qu’à leur prise en charge. Cette discipline encore confidentielle en France a été développé il y a près de vingt-cinq ans à Montréal par Gilles Lavigne et ses collaborateurs. Elle permet de mieux comprendre les interactions entre certains troubles comorbides et/ou affections cooccurrentes. Ceci est notamment le cas :
– des douleurs orofaciales (dento-alvéolaires, musculo-squelettiques, neuropathiques, céphalées) qui peuvent perturber le sommeil ou réciproquement qui peuvent être initiées et/ou aggravées par un trouble du sommeil tel que le trouble insomnie chronique et/ou le Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS);
– des troubles respiratoires du sommeil comme le SAHOS qui est fréquemment associé à la maladie parodontale ;
– du reflux gastro œsophagien (RGO) lié au sommeil qui peut être assimilé à un trouble du sommeil (lorsqu’il perturbe sa continuité et/ou lorsqu’il entraine un préjudice à l’éveil de type somnolence) et/ou à un facteur de risque au niveau bucco-dentaire (lorsqu’il est susceptible d’induire une usure dentaire érosive pathologique)
– de certains troubles des mouvements mandibulaires comme les dyskinésies, les dystonies ou le bruxisme lié au sommeil qui peuvent perturber le sommeil et/ou être des facteurs de risque au niveau de l’appareil manducateur (douleurs musculo-squelettiques, usure dentaire pathologique, etc.),
– certains troubles de l’hydratation endo-buccale comme la sécheresse buccale, ou l’hypersalivation qui peuvent perturber le sommeil ou accentuer l’usure dentaire.
La médecine dentaire du sommeil permet également d’améliorer la prise en charge de ces différents troubles mais ceci impose à tout professionnel de santé d’acquérir des connaissances spécifiques dès la formation initiale mais également tout au long de la formation continue.
Objectifs de la présentation :
Définir la médecine dentaire du sommeil
Rappeler l’enjeu de la médecine dentaire du sommeil
Rappeler les rôles de dépistage, d’adressage et de prise en charge de certains troubles du sommeil par les professionnels de santé
- François C, Bonafé I, Carra MC, Bertrand C, Micoulaud-Franchi JA, d’Incau E. Dental sleep medicine education among undergraduate dental students in France. Eur J Dent Educ. 2023. doi: 10.1111/eje.12931.
- Huang Z, Zhou N, Lobbezoo F, Almeida FR, Cistulli PA, Dieltjens M, Huynh NT, Kato T, Lavigne GJ, Masse JF, Pliska BT, van de Rijt L, Sutherland K, Thymi M, Vanderveken OM, de Vries R, Aarab G. Dental sleep-related conditions and the role of oral healthcare providers: A scoping review. Sleep Med Rev. 2023. doi: 10.1016/j.smrv.2022.101721.
- Lobbezoo F, Lavigne G, Kato T, de Almeida FR, Aarab G. The face of dental sleep medicine in the 21st century. J Oral Rehabil. 2020;47:1579-1589.
- d’Incau E, Benbelaïd R, Carra MC, Fleiter B, Laluque JF, Micoulaud-Franchi JA. Médecine dentaire du sommeil : une autre compétence du chirurgien-dentiste. Clinic. 2018:39:339-345.
- Lavigne GJ, Goulet JP, Zuconni M, Morrison F, Lobbezoo F. Sleep disorders and the dental patient: an overview. Oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod. 1999;88:257-272.
Pierre-Jean MONTEYROL (Bordeaux)
Le SAHOS chez l’adulte
Résumé non parvenu
Annick ANDRIEUX (Mérignac)
Le SAHOS chez l’enfant
Le syndrome d’apnées et hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) affecte selon les études entre 3 et 5 % de la population pédiatrique, mais il est probablement encore sous-diagnostiqué. Son diagnostic repose sur la confrontation de signes cliniques non spécifiques, fréquents en population générale, et d’enregistrements polygraphiques ou polysomnographiques (non systématiques). Sa physiopathologie, la diversité de ses comorbités (notamment neuro-développementales) et des approches thérapeutiques, font du SAHOS de l’enfant et de l’adolescent une pathologie transversale dont la prise en charge doit être multidisciplinaire (médecin du sommeil, ORL, dentiste/orthodontiste, kinésithérapeute ou orthophoniste, allergologue, pneumoloque, pédo-psychiatre, médecin traitant, etc).
Le but de cette prise en charge multidisciplinaire est de restaurer l’équilibre des fonctions oro-myo-faciales, notamment une ventilation nasale exclusive (rôle de l’ORL, des rééducateurs kinésithérapeutes ou orthophonistes), et de permettre une croissance faciale optimale, notamment maxillo-mandibulaire (rôle des dentistes/orthodontistes), afin de libérer le passage du flux ventilatoire dans les voies aériennes supérieures de l’enfant. Cette combinaison thérapeutique anatomique et fonctionnelle permet dans la plupart des cas pédiatrique de guérir le SAHOS, et d’éviter aux enfants de devenir des adultes apnéiques.
Dans certains cas, la prise en charge sera plus complexe et nécessitera notamment la réalisation d’une Endoscopie Sous Sommeil Induit (ESSI) afin de localiser précisément le ou les sites obstructifs présents dans les voies aériennes, et la mise en place d’un traitement par PPC nasale nocturne (Pression Positive Continue).
- G.Aubertin, M. Akkari, A. Andrieux et al., Parcours de soins de l’enfant et de l’adolescent de moins de 16 ans ayant un trouble respiratoire obstructif du sommeil de type 1 – un consensus français, Médecine du Sommeil, août 2023
- Athanasios G. Kaditis, Maria Luz Alonso Alvarez, An Boudewyns et al., Obstructive Sleep Disorder breathing in 2- to 18-old children : diagnosis and management. TASK FORCE ERS STATEMENT, Eur Respi J 2016
- M-P Perriol, I.Jullian-Desayes, C lamblin et al., Long-term adherence to ambulatory initiated continuous airway pressure in non syndromic OSA children. Sleep and Breathing, 2019
- Marcus CL, Moore RH, Rosen CL et al. A randomized trial of adenotonsillectomy for childhood sleep apnea. N Engl J Med 2013
- Benedek P, Balakrishnan K, Cunninghma MJ, et al. International Pediatric Otolaryngology group (IPOG) consensus on the diagnosis and management of pediatric obstructive sleep apnea (OSA). Int J Pediatr Otorhinolaryngol 2020
- Cohen-Levy J, Potenzab J, Couloigner V. Syndrome d’apnée obstructive du sommeil de l’enfant : stratégie thérapeutique. Arch Ped 2017
Clotilde CARRA (Paris)
SAHOS et maladie parodontale
Le syndrome d’apnée hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) a été récemment mis en relation avec les maladies parodontales et il peut être considéré comme un indicateur de risque émergeant de la parodontite.
SAHOS et parodontite ont une forte prévalence dans la population générale adulte, surtout après l’âge de 50 ans, et partagent plusieurs facteurs de risque en commun et comorbidités, telles que le diabète ou l’obésité. Les études épidémiologiques disponibles suggèrent que les patients souffrant de SAHOS présentent un risque accru d’être atteints d’une parodontite sévère, ce risque étant de 1,6 jusqu’à 4 fois plus élevé. Les liens physiopathologiques à la base de cette association n’ont pas été complètement élucidés à l’heure actuelle, mais les mécanismes les plus probables sont liés à des voies inflammatoires communes et à la dysbiose du microbiote oral.
En plus, un SAHOS non-diagnostiqué et non-traité ainsi qu’une parodontite sévère non soignée constituent des facteurs de risques pour la santé générale du patient atteint, notamment pour le développement des pathologies cardiovasculaires. Cette présentation vise à décrire l’association entre SAHOS et parodontite, discuter des mécanismes physiopathologiques explicatifs et évoquer les aspects cliniques essentiels à la prise en charge des patients en cas de SAHOS associé à la parodontite.
Jean-Daniel ORTHLIEB (Marseille)
Le point sur le bruxisme (sommeil / éveil)
Le bruxisme fait peur aux Chirurgiens-Dentistes, parfois avec juste raison compte tenu des risques associés aux charges appliquées sur le système dentaire surtout s’il est à réhabiliter. L’objectif est de mieux le comprendre pour savoir quand et comment le prendre en charge. La première difficulté réside dans la définition du bruxisme qui semble moins simple qu’il n’y parait, étant donné que pour certains il existe un bruxisme sans contacts occlusaux !
Même si l’on ne dispose pas encore de toutes les clés des bruxismes (sommeil-éveil, primaire-secondaire) il est possible de dégager une classification claire, des pistes étiopathogéniques, des signes cliniques de dépistage et des critères précisant les indications de prise en charge. Bruxisme ne signifie pas toujours prise en charge, d’abord parce qu’il existe des formes modérées de bruxisme, formes peu génératrices de problème; et ensuite parce que le bruxisme ne présente pas que des inconvénients, il peut jouer un rôle de soupape des tensions émotionnelles mais aussi favoriser la stimulation positive de l’environnement osseux soutien du système dentaire naturel ou artificiel.
Audrey CHANLON (Lyon)
Insomnie chronique et douleurs orofaciales
Parmi les sujets qui présentent des « douleurs orofaciales chroniques » (Céphalées, Dysfonctionnements Temporo-Mandibulaires...) deux sur trois présentent de manière co-occurente un trouble insomnie chronique.
Ce trouble du sommeil est caractérisé par des difficultés à initier et/ ou à maintenir le sommeil ou encore un réveil précoce par rapport à l’heure choisie, le tout entrainant des répercussions sur le fonctionnement diurne (fatigue, somnolence, irritabilité...).
Un lien bi-directionnel entre ces douleurs chroniques et le trouble insomnie chronique peut expliquer la fréquence de cette co-occurrence.
Une meilleure connaissance des mécanismes qui sous-tendent ce lien et des prises en charge recommandées permettra une approche globale efficiente.
- Lavigne GJ, Sessle BJ. The neurobiology of orofacial pain and sleep and their interactions. J Dent Res 2016;95(10):1109-16.
- D’Incau E, Carra M.C et Micoulaud Franchi J.A. Troubles du sommeil et douleurs orofaciales chroniques : un mo- dèle d’interaction. Réalités Cliniques 2022. Vol. 33, n° 1
- Haack M, Simpson N, Sethna N, Kaur S, Mullington J. Sleep deficiency and chronic pain: potential underlying mechanisms and clinical implications. Neuropsychopharmacology 2020;45(1):205-16.
Méryl MANOUKIAN (Bordeaux)
SAHOS et rééducation linguale
L’apnée du sommeil ou plus précisément le syndrome d’apnées hypopnées obstructif du sommeil SAHOS est une maladie fréquente. Ce dernier représente aujourd’hui un vrai problème de santé publique par le risque de comorbidité (cardio vasculaire) qui lui est associé, ainsi que la diminution de qualité de vie des personnes atteintes.
Chez l’adulte les traitements proposés sont lourds et l’observance est difficile; de plus ces derniers sont symptomatologiques et non curatifs. Chez l’enfant en raison de son étiologie plurifactorielle, il nécessite la mise en place de différents traitements. En kinésithérapie, nous nous intéressons à la thérapie oro-myofonctionnelle, rééducation permettant de restaurer les schèmas moteurs anormaux et les dysfonctions musculaires pouvant nuire à la perméabilité des voies aériennes supérieures (VAS).
Boris PÉTELLE (Paris)
Prise en charge ortho-chirurgicale du SAHOS
Pour répondre à une demande de correction du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) différentes solutions chirurgicales ont été proposées.
Elles nécessitent toutes une sélection rigoureuse des patients réalisée au mieux lors de concertations pluridisciplinaires associant médecin du sommeil, chirurgien-dentiste formé à l’orthèse, spécialiste ODF, chirurgiens ORL et Maxillo-faciaux.
L’élargissement pharyngé par ostéotomie d’avancée maxillo-mandibulaire est la solution chirurgicale qui a le taux de succès le plus élevé sur la correction du SAOS.
Dans une phase de prise de décision, l’essai d’une orthèse pourrait permettre de réaliser une simulation fonctionnelle avant une chirurgie.
Les contraintes liées aux modifications faciales et occlusales nécessitent le plus souvent d’avoir recours à des préparations orthodontiques spécifiques.
Les bénéfices de la correction du sens transversal chez l’adulte a fait développer des protocoles de distraction maxillaire avec le souci d’améliorer les résultats fonctionnels, esthétiques tout en diminuant les contraintes liées aux avancées maxillaires trop importantes.
L’expérience chirurgicale de ces dernières années a permis d’affiner les indications dans un objectif d’amélioration des résultats, de diminution des risques tout en assurant une stabilité des résultats à long terme.
Les objectifs de cette conférence sont :
1. De préciser les phénotypes favorables à une avancée maxillo-mandibulaire
2. De connaître le rôle de l’orthèse dans la sélection des patients
3. De rapporter l’évolution des protocoles ortho-chirurgicaux adaptés au SAOS
4. De rapporter l’intérêt de la distraction maxillaire dans le SAOS chez l’adulte
Caroline ALVARADO (Lyon)
OAM et douleurs orofaciales
Les OAM largement prescrites dans le cadre d’un trouble obstructif du sommeil, peuvent cohabiter avec des douleurs oro-faciales.
Les douleurs oro-faciales seront détaillées, et nous pourrons, au cours de la présentation découvrir l’effet thérapeutique des OAM sur les céphalées matinales.
Nous nous questionnerons aussi sur les éventuelles douleurs liées à l’utilisation des OAM, douleurs qui pourraient limiter l’observance de ce traitement.
Un bilan soigneux de kinésithérapie pourrait permettre de lister et de détailler les douleurs habituellement retrouvées.
Il sera aussi abordé les techniques de prise en charge manuelle de ces douleurs oro-faciales.
Jacques DEILHES (Cahors)
SAHOS et Orthèse d’Avancée Mandibulaire (OAM)
L’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) est un dispositif médical recommandé en première intention pour la prise en charge d’un syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) modéré ou en seconde intention en cas de refus ou d’intolérance à la ventilation par pression positive continue.
L’OAM présente différents intérêts thérapeutiques avec cependant une importante variabilité intra-individuelle. La survenue d’effets secondaires (douleurs musculo-squelettiques, modifications occlusales, etc) reste également difficile à prévoir à l’heure actuelle. Aussi, les recherches futures devront permettre d’identifier différents phénotypes d’individus afin d’améliorer, en présence d’un SAHOS, la précision du diagnostic et de mieux cibler et prédire les résultats de la prise en charge selon des stratégies de gestion personnalisées.
Jean-Daniel ORTHLIEB (Marseille)
Prise en charge du bruxisme
La prise en charge intéressera le « bruxeur », c’est-à-dire un patient présentant un bruxisme excessif s’appliquant sur un système dentaire fragile. Dans ce cas, le défaitisme n’est pas de mise. Dans le passé, bruxisme signifiait systématiquement gouttière occlusale à vie. Actuellement, la stratégie prise en de charge du bruxisme replace la gouttière occlusale dans un rôle plus modeste, plus réaliste. La prise en charge cognitivo-comportementale, encadrée, parfois renforcée par des «alertes» proprioceptives (composites collés) donne des résultats qui semblent probants. L’utilisation du bruxchecker permet une évaluation simple des comportements de grincement de sommeil; elle est particulièrement intéressante. La gouttière occlusale n’est pas à bannir. Elle peut avoir sa place dans la stratégie de prise en charge, intégrée dans une approche globale, planifiée dès le départ dans des conditions claires de réalisation et d’utilisation.
Alain VANHEUSDEN (Liège)
Restaurations prothétiques et bruxisme
Le nombre de patients présentant des signes d’usure dentaire est en augmentation significative.
Dans les cas d’usure sévère, le traitement par restaurations prothétiques indirectes représente l’option la plus rationnelle. Cependant, un certain nombre de dentistes n’osent pas entamer ce type de traitement par crainte de ne pouvoir aboutir à un résultat fonctionnel, esthétique et pérenne.
L’objectif de cet exposé est de proposer, grâce à plusieurs cas cliniques, une ligne de conduite standardisée, fiable et reproductible pour aborder et traiter ces patients.
La première partie sera axée sur les méthodes d’analyse et les différents examens qu’il est indispensable de réaliser.
Seront ensuite abordés le choix d’une relation inter maxillaire thérapeutique et la gestion de la dimension verticale d’occlusion. Ensuite, l’accent sera mis sur le choix rationnel d’un biomatériaux prothétique adapté à la situation clinique rencontrée.
La phase initiale du plan de traitement sera abordée en détaillant la réalisation, puis l’analyse, du projet prothétique. Les différentes options de gestion de la phase temporaire seront ensuite discutées et commentées.
Enfin, la réalisation et le placement des restaurations définitives seront expliqués en insistant sur la maîtrise du protocole d’assemblage par procédure adhésive.